lundi 1 octobre 2007

Quoi tu fais?

Ouais ouais je sais. Bon voilà, on en a parlé. Je suis là. Je pourrais vous parler de moi. De ce que je feel depuis quelques jours. De mon absence infernale.

Alors, ma vie depuis quelques jours s'est entassée dans des boîtes de carton et des sacs à poubelles. J'ai déménagé rapido-presto, mais tout. Réellement tout. Toute. En catimini, comme une voleuse. Ce n'était pas méga excitant malgré ce que l'on peut en penser. J'avais, certes, l'adrénaline dans le tapis, mais déménagé toute sa vie le plus rapidement possible, sans se faire prendre, ça rend dingue un peu. Et les trucs lancés pêle-mêle dans les boîtes y sont toujours. Je n'ai pas (envie et) le temps. Je ne suis pas très logistique. J'ai pas envie de me caser la tête pour planifier comment tout va entrer dans mon nouvel environnement. À vrai dire, je crois que c'est ça mon problème - j'ai pas envie. Je suis blasée un peu. Ça doit être l'automne et le fait que le froid approche. Froid qui m'empêchera de me mettre presqu'à tous les jours en robe. Malheureusement. Automne qui amènera hiver. Et mon corps qui se prépare à l'hiver. Des dépôts adipeux ne cessent de loger sur mes hanches. Cessez. Mais bon, ça c'est un autre débat avec ma personne. Je pourrais chialer encore pendant des années.

Donc je suis là. Et je me suis interrogée (entre autre) sur Ananas et son avenir. Pas incertain. Mais je ne crois pas pour autant assuré. Du moins pas immédiatement. Et j'espère tant que je suis dans l'erreur. Que dans les prochains jours ma motivation, pas seulement pour Ananas mais bien pour tout en général, reviendra me trouver. Sûrement.

Je ne suis quand même pas ultra à plat, déprimée et devenue emo. Quand même. Je fonctionne bien. Je passe des millions d'heures à glander sur Ebay. Quand même. Et je réussis à l'école. Je travaille. ...

Je veux des trucs. Je pense à des trucs. Qu'on se le dise quelqu'un. Qui comme bien des jeunes hommes m'ont déstabilisé. Parce qu'il (on) a fait de quoi de bien. Sweet. Juste sweet. Et ça déstabilise. Quelques jours après, on se ressaisie. On garde notre sang-froid. On est bonne. On est pas devenue crinquée à cause d'un truc sweet. Et bang! Il revient nous déstabiliser. Et c'est là que c'est différent. Nouveau. Que c'était pas comme ça avant. Qu'il a quelque chose. Qu'il se passe de quoi? Paranoie-je? Sais pas...sais juste pas. Suis-je mongole? Hope so. Ça serait atrocement moins compliqué. Moins sweet, mais assurément moins le bordel.

Une seule chose à dire. On va voir.

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