J'aurais pu.

Également vous dire que vendredi passé, ça aurait fait 3 ans. Je ne comprends pas tout à fait pourquoi je blogue ceci. Mise à part que je suis un peu crinquée par rapport aux dates, ça ne m'a rien fait. Trois ans. Wow. Ça aurait fait longtemps. Et puis? Rien. Je suis donc normale. Ça aurait fait trois ans et puis rien. J'ai repensé à il y a trois ans. Ça m'a plu. C'était surprenant et agréable. Ce fut trois belles années. Je ne sais pas comment définir exactement les sentiments que j'éprouve face à tout ça. Une sorte de belle nostalgie agréable. Un très beau moment passé. Qui devait se terminer, ça c'est certain.

Quand nous sommes aller voir les Denis et Laurent Paquin, j'ai vraiment vu qu'entre nous deux c'était vide. Tout simplement vide. Plus de jus. Plus d'entrain, de magie et de vitalité. Mort. Plus rien d'excitant. Et je ne suis pas en colère contre toi. Et tu n'es pas en colère contre moi. On ne se déteste pas. Il n'y avait simplement plus rien. No more. C'est plate, plate, plate. À vrai dire, je pense que c'est toi qui est davantage plus plate que moi. Mais bon, je ne partirai pas un concours de la personne la plus ennuyeuse. Mais disons que ça aide à concevoir cette relation achevée. C'est pourquoi cette date - et toutes celles qui viendront - ne m'attristent pas. Jeudi passé n'était qu'une constatation. Un fait.

Ça aurait fait trois ans.

Et sérieusement, au fond de moi-même, ça m'aurait foutu la chienne.