dimanche 3 août 2008

Mes vacances ou plutôt quand je suis allée en camping

Parce qu'avec une moyenne de 17 heures par semaine au travail, on peut dire que j'ai été réellement en vacances tout l'été. Et là, pour le moment je suis en chômage.

Mes dites vacances qui étaient supposées de se résumer à quatre jours dans le bois avec l'être aimé, ont été (de la marde) pas si mal. En fait, ça mal commencé. Vraiment beaucoup mal commencé.

Mon boyfriend et moi sommes probablement les gens les moins organisés que l'on puisse rencontrer et partir en camping à moins de deux semaines du déménagement n'était certes pas la plus géniale des idées. En plus, il faisait un temps de cul à notre arrivée. On ne rigolait pas.

J'étais responsable de la tente.

Arrivés sur les lieux, nous avons commencé à monter la tente.

J'étais responsable de la tente.

Rassurez-vous, nous avions la tente. Franchement, faudrait réellement être idiote pour oublier la tente. J'avais simplement oublié les (calices de) poteaux de tente. Juste ça. Perdus en plein milieu du bois, une tente, mais pas de (ciboles de) poteaux. Et Madame Nature a décidé à ce moment d'ouvrir son robinet et de déverser sur nous une pluie torrentielle. On ne rigolais pas. Spécialement mon boyfriend, qui je suis certaine à ce moment, aurait voulu me crier tous les noms de la terre. Ce qu'il ne fut pas, de toute façon ça n'aurait pas changé grand chose.

Tandis qu'il continuait à pleuvoir en mongol, nous avons sorti du bois afin d'aller au village trouver une autre tente. À quelques jours du déménagement, ce n'était pas le genre de dépense que j'avais prévu. Dans un minuscule Canadian Tire (déjà chanceux de trouver un Canadian Tire), nous avons acheté une minuscule tente. Vous savez, quand c'est écrit pour 4 personnes sur la boîte, tout le monde sait qu'en réalité c'est pour 2 personnes. Sur notre boîte, c'était écrit 2 personnes... Il aurait dû être écrit 2 amoureux. Aussi, comme vous pouvez le constater, la tente ressemble comme deux gouttes d'eau à un Ski-Doo avec une housse dessus.. Au moins, il s'agit d'une bonne tente - Columbia et s'il fallait qu'il pleuve tout le temps de notre séjour nous serions moins mouillés, je suppose.
La suite du séjour fut un peu moins pire malgré toutes les choses plutôt essentielles au camping que nous avions oubliées. Lampe de poche, Off, guimauves... Les mouches noires se sont régalées de mes chevilles. La météo fut désagréable tout le week-end et les nuages beaucoup trop présents.

Finalement, une nuitée avant la fin de notre séjour, nous avons décidé de partir parce que ça nous tentait plus. Ça m'a tout l'air qu'on est pas des grands fans de camping et la grande ville nous manquait. Aussi, il y avait des pancartes partout avertissant de la présence de loups sur les lieux. Deux anxieux, en plein bois sur un terrain avec intimité (seul au monde) et quand il fait noir à fond, on ne trippait pas.

Tant mieux d'être partis plus tôt, j'ai pu voir Vincent Vallières aux Francos.

J'ai quand même réussi à prendre de magnifiques photos.


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