La télé, le sport et moi.
J’étais largement évachée tel une baleine un baleineau il y a quelques instants et je me la jouais grandement patate de sofa lit. J’avais écouté quelques épisodes de That 70’s show, car je possède tout de même deux coffrets depuis un an et j’en n’ai jamais écouté un. Il fallait bien commencer. Et la pluie sale qui accompagnait l’orage rendait propice ce moment d’écoute. Ma fatigue d’avoir magasiné toute la journée aussi et l’absence de mon boyfriend également. Bref, j’ai écouté des vieux épisodes de 1999 de That 70’s show et c’était bien excellent.
Par la suite, toujours aussi bien étendue paresseusement et le cerveau complètement déconnecté, j’ai décidé de regarder une émission totalement intellectuelle et non superficielle. J’évite de vous communiquer le nom, parce que j’ai déjà assez honte ainsi, mais je peux vous dire qu’il y avait des girlicious qui se frottaient à tout ce qui passait tout en suivant les conseils d’une sluttie de première classe. Et tandis que j’apprenais grâce à la télévision comment devenir une vraie artiste bitch, j’ai changé le poste et je suis tombée sur le hockey. Le peut-être dernier match de la finale de la coupe Stanley. J’ai grandement suivi les Canadiens toute la saison, mais bon les autres équipes je décroche un peu et du hockey en juin aussi. Mais là, il ne restait que quelques minutes et c’était 3-2 pour les pas-fins Détroit. La curiosité m’a prise afin de voir si les Pingouins allaient provoquer un revirement d’une splendeur incroyable et revenir dans le match.
Ce qui arriva. Oh. Comme ça, à 35 secondes de la fin. Et la vous vous dites, ben bâtard pourquoi nous parle-t-elle de ça? Who cares? Ben moi. Mon petit cœur a fait houla-houla et ce but a provoqué chez moi une excitation ô combien surprenante et inattendue.
Je ne comprendrai jamais d’où me viens cette incroyable émotion qui m’habite lors de grands (ou pas tant que ça) moments sportifs. Le nombre de fois où j’ai versé quelques larmes à cause d’individus se dépassant dans un sport quelconque ne se compte plus. Maudit que j’adore les olympiques. Depuis Atlanta. Depuis que j’ai 9 ans. Je n’aime pas faire du sport, mais montrez-moi des athlètes qui se démènent et excellent dans leur discipline et je deviens les yeux pleins d’eau.
J'avais un prof de socio qui disait que la société se définissait de façon étonnante à travers les sportifs professionnels. Il y a matière à étude ici.
Et malgré ce que tout le monde en dit et revendique, j’ai vraiment hâte aux olympiques cet été.
P.-S. Je ne suis pas une Canada-lover ni une fédéraliste finie. J’aime juste ça les athlètes de haut calibre et ça adonne qu’ils ont une feuille d’érable sur leurs habits. Qu’on se le dise.
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