mardi 5 février 2008

So in love.

Je n'étais pas sûre de faire ce billet, mais là j'en ai plein mon casse. Et ça ne fait que commencer.

So in love. Pas moi. Aucunement, en fait. À part dans mes fantasmes et rêveries de jeune fille.

So in love. Mon père. En amour par-dessus la tête. La femme de sa vie ou presque.

So in love. Mon père. Quinquagénaire.

C’est correct. On a le droit de rencontrer le grand amour à n’importe quel âge. C’est merveilleux, cute, romantique...nommez-les tous. En fait, le problème n’est pas que sa nouvelle cocotte soit son grand amour, mais bien que celle qui l’a précédée il y a semaines l’était, l’autre et puis l’autre et l’autre avant aussi.

Mon père accumule les femmes de sa vie depuis des années. Parce que cette fois-ci c’est la bonne. Tsé on connecte. On pense pareille. Nous deux c’est vraiment fort. Celle-là, je l’aime vraiment. ... Le même discours depuis des années. Au début, j’y croyais. J’embarquais dans ce manège me laissant croire qu’il allait enfin avoir une relation sérieuse qui ne s’échouerait pas au bout de quelques mois parce que ça ne lui tente plus.

Je croyais qu’il allait enfin se caser et ne plus jamais retourner à la conquête d’autres poulettes sur le RéseauCon. Les années et les conquêtes passent et non seulement je n’y crois plus du tout, mais je n’en fais plus de cas. Pas complètement désintéressée par les Madame qui déferlent chez moi, mais presque.

Mais bon, vous savez, celle-là c’est la bonne. Elle est fine, belle, fantastique...bla bla bla.

Qu’il me vante de toutes ses merveilleuses qualités, ça va.

Qu’ils se frenchent à qui mieux mieux dans la cuisine. Bof. Non merci. Et mon ordi qui est à côté en plus.

Qu’il lui susurre des je t’aime au téléphone avant d’aller se coucher. Bof.

Et qu’il me parle de la lingerie qu’il va lui acheter à la Saint-Valentin. Non merci.

Tout se tralala amoureux me dérange pour la toute première fois, car ça ne m’a jamais autant semblé aussi intense depuis que je suis célibataire.

Faites donc pas exprès...en plus à quelques jours de la Saint-Valentin.

Jalousie peut-être. Écœurée, assurément. Parce que de toute façon dans trois mois, tout ça ne sera que chose du passé.

Quant à mes amours, ils sont inexistants autre que dans ma tête. En réalité, c’est le calme plat outre des gros dégueulasses qui me veulent sur RéseauCon. Mais bon, je reste toujours optimiste et me permet qu’il est possible que j’aie rencontré quelqu’un d’ici la Saint-Valentin.

Pourquoi pas...Je me permets de rêver et de me motiver à approcher ce grand jeune homme au sourire craquant dans mon cours d’histoire...

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