Jeudi dernier, alors que c’était la Saint-Valentin et que j’avais ingurgité seule une soupe douteuse après avoir assis mon cul et mon cerveau sur une chaise pendant six heures d’affilées au Cegep, ça n’a pas réellement été.
Et ce n’était pas la soupe qui ne passait pas.
Ni le fait de ne pas avoir reçu de chocolats en forme de cœur.
Je ne sais pas du tout. Ça n’allait pas du tout. Oh shit non. J’étais même entrain d’écrire sur Ananas mon léger désespoir du soir et ça l’a explosé. Vraiment beaucoup.
Ça va.
Pas réellement bien.
J’ai eu beau tenter de me resaisir. Impossible.
Le boutte d’la marde.
Mes esprits étaient complètements déconnectés.
Le gros fuck émotionnel.
Un ami a réussi à calmer quelque peu mes états d’âmes qui en mangeaient toute une claque. Fiou.
Ma vie a continué. Parce que des downs ça arrive à tout le monde.
Je suis allée à mon cours le lendemain matin. Je suis revenue sur l’heure du dîner et tandis que je mangeais mes céréales, juchée sur mon tabouret noir, ça n’a pas allé bien du tout à nouveau.
Et j’ai trouvé ça moins drôle.
Et j’ai trouvé ça tout aussi difficile à contrôler.
Et il n’y avait personne à proximité pour me venir en aide.
Il a fallu que je fasse un effort difficile. J’ai appellé mon autorité parentale féminine et j’ai dit :
Ça va.
Pas réellement bien.
Je suis rendue une maudite folle. Une alliénée mentale. Une ostie de crinquée.
Depuis vendredi, mes angoisses extrêmes et surtout incontrôlables se sont calmées. Dieu merci. Ananas n’a pas du tout bien été pendant deux jours. Et là, ça va bien. Ouf.
Calm down, Ananas.
1 commentaire:
On devrait faire comme les marmottes et dormir tout l'hiver...
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