Un film triste
Le film qui m’a tellement donné envie de pleurer.
Quand le générique est apparu, que toute l’histoire fut imprégnée par ma personne, j’ai eu réellement mal au cœur et envie de pleurer. Ça fait mal. Il faut croire que ce film-là je ne l’ai pas juste pris au premier degré. Il m’a tellement frappé. Quel choc. Et ça m’a tellement fait réfléchir, sur tout. Sur cette vie banlieusarde. Sur cette vie que je ne veux pas voir indiquée à l’avance. Cette vie dont je ne veux pas suivre le tracé banal déjà établi. Tout ça me donne mal au cœur. La prévisibilité. La fatalité de certains aspects de la vie.
Je lutterai. Oui. Je casserai ce moule dans lequel je ne veux absolument pas entrer. Oui. Je me battrai. Ma vie ne ressemblera pas à ça. Non. C’était assez clair dans mon esprit et ce film n’a sut que me reconfirmer le tout. Et me foutre davantage la frousse. J’ai la frousse de la morosité, de la platitude, de la prédictibilité de la vie. Être assise comfortably numb dans ma grosse baraque de banlieue, stressée, avec un mari et des enfants blasés. Wash. Wash. Wash. Je le savais avant de voir le film. Et je le sais tellement plus maintenant. Non. Mais ça m'a tellement troublé pareille.
Et de le voir comme ça sur grand écran, dans un portrait très caricatural, ça me donne davantage mal au coeur.
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