vendredi 16 novembre 2007

Pas branchée

Je suis tellement indécise ces temps-ci. Pas branchée du tout, du tout. Je n'arrive aucunement à faire un choix professionnellement. Et ça m'embête réellement. En quoi vais-je aller à l'université? Quel programme? Que vais-je faire comme métier? Quelle genre de vie veux-je mener? À vrai dire, j'hésite littéralement entre deux choix. Plutôt différents et distincts. Qui ne se rejoignent pas. J'hésite énormément. Et ça me fout en colère. J'ai toujours su ce que voulais environ faire depuis mon troisième secondaire. Avec le temps je me suis concentrée sur ce métier et ce programme universitaire en particulier. C'est ce que je voulais faire. En disant, par contre, que j'allais toujours aller faire l'autre programme - pour ma culture personnelle - à 30 ans. Le maudit autre programme qui me tente trop, à présent. Quel agace.

Maintenant, tout cela ne va plus. J'hésite. Je change d'idée un jour sur deux. Oui. Non. Oui. Non. Et si je faisais cette maîtrise immédiatement au lieu d'attendre à plus tard? Et si. Et si. Me voilà donc totalement déstabilisée. Me questionnant à chaque jour. Pesant le pour et le contre. Un rien me faisant changer d'idée. Réfléchissant sur mon avenir. Comment je désire qu'il soit...

Or, la chance me souriait. Portes ouvertes à l'UQAM ce samedi. Super, mes deux programmes convoités se donnent là-bas. Je pourrai donc aller voir sur le terrain et ainsi éclaircir ma pensée. Je pourrai rencontrer des étudiants et des professeurs et ainsi me donner une bonne idée des deux programmes et perspectives d'emploi possibles. Super. Mon choix allait enfin pouvoir se faire. J'allais cesser d'être hyper indécise. J'allais me brancher une fois pour toute. Cela me semblait clair; lorsque je rentrerai à la maison samedi en fin d'après-midi, je saurai ce que je ferai dans la vie. Voilà. La décision allait se prendre samedi. Hourra.

À vrai dire. NON. Je vais encore errer dans l'ultra indécision profonde pour un petit bout. Cyberpresse m'a annoncé sur sa page d'accueil que les portes ouvertes étaient reportées. J'ai dit : QUOI? Mon coeur a éclaté. Je n'allais pas être soulagée. Mes questionnements et déchirements universitaires n'étaient donc pas terminés. Reportées, ces portes ouvertes. Le boutte de la marde comme on dit. Et ça m'a vraiment mis en colère. Ma journée et même ma fin de semaine furent gâchées. Vraiment beaucoup. Et mon problème n'est toujours pas réglé. Et je me questionnerai donc encore à chaque jour pour un bon moment. 2 février. C'est beaucoup trop loin. Et beaucoup trop près des demandes d'admission.

Je ne supporterai pas d'être déchirée ainsi jusqu'à cette date. Je dois savoir. Vraiment. Mais je ne sais tellement pas. Aucunement. Et ça me trouble énormément. J'ai envie de pleurer, parfois. J'ai envie que la réponse parfaite, que la solution magique me tombe du ciel. J'ai envie de fracasser mon crâne sur mon bureau et qu'en sorte la vérité absolue sur mon éventuel choix de carrière. help?

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