Message

Vous savez, parfois la vie essaie de vous faire un message. J'ai failli tomber dans le piège. Mais un valeureux jeune homme m'a remis sur le droit chemin. Je repasserai! Mes yeux se sont donc ouverts assez pour que je vois ce chemin. Je n'allais pas céder sous ce puissant message que la vie essayait de m'envoyer.

Qu'on se le dise. Je m'en allais fermer Ananas-au-carré. Parce que oui, je perdais de l'intérêt. Et beaucoup de temps avec tous ces travaux de session. Je perdais aussi ce rythme d'écriture. Écrire des phrases telles que (à vrai dire des pages remplies de) "Les théories psychanalytiques affirment qu’un désir inconscient de perdre domine chez le joueur excessif. Celui-ci possèderait un désir inconscient de se punir lui-même en perdant aux jeux, car ceci lui permet d’atténuer ses pulsions inconscientes qui proviennent des règles et restrictions qu’il s’est vu imposer par ses parents durant son enfance." ça fait excessivement prendre tout son temps et aussi perdre un rythme d'écriture léger et amusant.

Pour vous dire aussi, je me cherche. Oui oui. Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je? Mais surtout dans quel programme vais-je aller à l'université? Et ça me fout dans une de ces colères interminables. Je chancelle littéralement entre deux programmes. Et c'est aucunement amusant. Je change d'idée à tous les jours. Aujourd'hui ça. Demain l'autre. Je me cherche vraiment professionnellement. En espérant que ces portes ouvertes à l'UQAM aideront.

Je suis également toujours en restructuration familiale. Et ça déboussole réellement. Un divorce, même dix ans plus tard, ça reste un divorce. Et ça chie toujours. Et moi, petit ananas entre les deux, ne fais que chanceler. En attendant que la tempête se passe. Du calme.

Alors, tous ces occupations, questionnements et changements me poussaient à fermer Ananas-au-carré. Mais. Une raison suprême, que la vie m'envoyait comme message, m'incitait à mettre définitivement la clé dans ce blogue.

Je suis allergique aux ananas. Sans blagues. Il y a plusieurs années, j'ai choisi ce pseudonyme parce que l'ananas était assurément mon fruit préféré et que j'en coupais des milliers au travail. J'en mangeais à profusion et j'adorais ça. Ma jeune peau d'adolescente ne pouvait supporter l'acide jus de ce fruit, mais ma bouche et mon estomac (jusqu'à un certain point, certes. Je me suis quand même rendu à la clinique pour abus d'ananas) réussissait à jouir du goût exceptionnel de l'ananas. Cela devait faire un an que je ne m'étais pas délecter de l'acidité de mon fruit préféré, or désormais ma langue enfle. - Et je n'ai même pas abusé. Seulement après quelques morceaux. Pouf. Ce n'est pas la sensation la plus agréable, en fait. Et c'est tout de même inquiétant. Je suis allergique aux ananas. Et j'ai réellement failli flancher devant cette réalité. Ce blogue a failli y passé. Mais un autre message plus fort a fait compétition aux vilains ananas. Ananas-au-carré restera actif. :)