mardi 16 octobre 2007

Témoignage de la groupie

En tant que groupie-extrême possédant nouvellement Illico et écoutant les matchs du Canadiens, il était absolument évident et nécessaire que je me trouve un joueur à idolâtrer à l'extrême. La dernière fois que j'ai écouté le hockey, c'est-à-dire il y a 4 ans (faute d'absence de RDS), mon joueur ultra-fétiche était Richard Zednik (no comments, j'avais 14 ans.) Ultra groupie à fond. Vraiment intense, frôlant le pathétisme. (certains affirmeront que je n'ai pas réellement changé, mais bon c'était intense) C'est pas grave, je m'assume pleinement. Les vestiges du passé peuvent témoigner de cette intense groupitude. Une boîte pleine de photos découpées et imprimées de Zednik. Un dossier dans mon ordi avec un centaine de photos, que j'ai toujours.

Alors, voilà donc qu'il faut faire un choix. Même si je retrouve (grâce au cable) mon ancien prétendant (Zednik), je dois absolument avoir un joueur fétiche chez les Canadiens pour une question de logique. Suivre Zednik qui évolue en Floride est un peu plus hardu. Et je vous avouerai que mes goûts ont changé en 4 ans. Alors, j'ai magasiné un peu. Mais vous savez, la magie d'être fan de quelqu'un, c'est un peu de choisir au hasard. J'hésitais peut-être à arrêter mon choix sur Michael Komisarek, mais bon je ne tripe pas défenseur (en fait, je ne tripe aucunement joueur de hockey. Trop pas mon genre. Sauf que je suis tellement une super-groupie-de-fou alors il me faut un joueur favori) et en plus il vient tellement de faire une gaffe à 10 secondes de la fin.

Mon choix s'est donc arrêté sur Mikhail Grabovski. Je sais qu'au niveau sexytude on oublie ça. Là n'est pas la question. Avoir un joueur fétiche, c'est comme être marraine d'un soldat. On le supporte durant toute son épreuve (sur la glace ou sur le champ de bataille). Peu importe à quoi il ressemble. Peu importe son absence de talent ou non. Je me proclame donc marraine officielle et surtout groupie-finie de Mikhail Grabovski. Je te supporterai inconditionellement.

Pas encore, mais presque. Mikhail je t'aime.

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